Le cap'tain Toutou et son équipage


T	W	I	N	S	E	N
et tout son équipage familial vous souhaite la bienvenue à bord

à tout seigneur tout honneur, voici tout d'abord, le bateau ...
au cours de l'hiver 2003-04 TWINSEN a subi une bonne cure de jouvence. Tous les détails en cliquant ici

un quart de siècle cette année

TWINSEN porte le n° 13.233 et a vu le jour en 1979. Son nom vient d'un petit personnage de jeu vidéo qui a passionné pendant longtemps toute la famille. C'est donc tout naturellement que nous l'avons baptisé ainsi. Vous pouvez d'ailleurs apercevoir sa bobine en haut de cette page.

Sur cette photo, on peut voir le bateau à quai dans le port de Guidel-plages. Sinon il était au mouillage au pied des arbres, là-bas au fond (photo ci-dessous). Aujourd'hui Twinsen est au ponton à Kernével (Larmor-plage). Je conserve ces photos parce que je les trouve plutôt jolies et comme j'habite à 500 mètres de là, alors c'est une bonne raison supplémentaire (pour moi en tout cas).

Le port de Guidel-plages (petite pêche et plaisance) est situé à l'embouchure de la Laïta, cours d'eau qui marque la frontière entre le Finistère (en face) et le Morbihan (premier plan). Cette rivière est relativement célèbre aujourd'hui pour ses débordements hivernaux. Les habitants du bas-Quimperlé (29) ont souvent les pieds (voire plus) dans l'eau.

Et comme un malheur n'arrive jamais seul, la Laïta s'ensable et s'envase de jour en jour depuis quelques temps, ne faisant pas la joie des voileux à cause du tirant d'eau des bateaux. Même pour un modeste Sangria c'est pas bien terrible.

...et l'équipage

Pascal, le pacha de Twinsen.

Je m'appelle donc Pascal Toureille. J'ai vu le jour en août 1959 (signe du Lion par conséquent, Neptune n'existant pas) à Saint-Quentin dans l'Aisne, ville située au fin fond de la région Picarde entre betteraves à sucre, maïs et blé. En fait pas si loin que ça de la mer, à peine plus d'une heure de route. Le point le plus proche permettait d'apercevoir les falaises du Tréport, un endroit où nous nous rendions assez souvent en famille dans la belle et rutilante estafette de mon papa plombier. Parfois, les dimanches ensoleillés, nous attachions la remorque sur laquelle reposait un Fennec, non pas le renard du désert mais petit bateau en tout point similaire au 420. C'est sur ce petit dériveur que j'ai tiré mes premiers bords et qu'est née ma passion pour la voile, passion qui ne devait plus me lâcher par la suite.
Attiré depuis toujours par les flots bleus, le bruit des vagues sur la grève et l'air iodé, je me suis engagé dans la Royale dès l'âge de 15 ans et demi (âge minimum requis) pour aller voir "du pays" comme ils disent ... J'ai donc posé mes valises à Saint-Mandrier (83) à l'EAMM, école des apprentis mécaniciens de la flotte (*), pour les troquer contre un beau sac en toile de jute tout neuf. En plus, et tout ça pour le même prix, j'ai pu apprendre un métier, à marcher au pas (eh oui ! même pour les marins) et faire mon éducation maritime. Un an plus tard et mon diplôme en poche, j'ai rejoint le CEAN, centre école de l'aéronautique navale, à Rochefort (17). Je devais en ressortir quelques temps plus tard, non pas amiral, mais quartier maître électromécanicien, ce qui n'est déjà pas si mal. Ensuite, mes diverses affectations m'ont mené à Landivisiau (29) au sein des flottilles 11 F et 14 F, ce qui m'a permis d'embarquer à bord de gros bateaux gris (mais toujours pas de voile à l'horizon) sur les porte-avions Foch et Clemenceau et enfin de voir les fameux pays dont ils vantaient tant les mérites sur les publicités. Comme les beaux avions à hélices m'attiraient aussi, j'ai alors suivi le cours de navigateur-radariste à l'EPV 56 S, escadrille de l'école du personnel volant à Nîmes (30). Je me suis un peu éloigné des grandes étendues bleues de l'Atlantique et de la Méditerranée pour découvrir plein d'autres pays, surtout d'Afrique. En 1997, après 22 ans de bons et loyaux services (enfin c'est ce que je pense) j'ai quitté cette chère Royale pour poser définitivement mon sac qui n'était plus tout neuf. Depuis 1999 je suis correspondant de presse. Je couvre les communes de Guidel et Gestel pour un quotidien régional.
(*) à ce propos, si un arpet passe par ici, Daniel Fournier a créé un site qui regroupe des anciens de l'EAMM de St Mandrier : http://danielfournier.free.fr

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Dominique, la seule femme du bord et ... la mienne par la même occasion - de gauche à droite, Frédéric et Emmanuel, les deux fistons

Clin d'oeil à un ami

Pascal, le pacha de Twinsen, vu par Trub.

Au cours d'un de mes reportages, j'ai fait la connaissance d'un dessinateur, illustrateur, photographe et j'en passe, bourré de talent, originaire du Béarn et travaillant sur Paris. Tout naturellement et sans se forcer, une amitié est née. Après quelques échanges de messages et une visite sur ce site il a gentiment "trafiqué" une de mes photos (voir plus haut), photo que je ne résiste pas de vous présenter ici. Mais laissons-le parler, dans ce domaine aussi, il excelle :
« un petit dessin rapide pour que tu constates que je n'y connais rien, mais alors vraiment rien aux bateaux :(( .Je suis un pauvre montagnard des plaines béarnaises qui n'y comprend pas grand chose, hélas. (Les plans que tu as mis dans tes pages n'ont pas apporté grand chose à ma culture, mais je les ai imprimés pour faire le malin) »
Pour combler cette lacune, je lui ai alors proposé une petite balade en mer lors de son prochain passage à Guidel, voici sa réponse :
« Un petit tour en Sangria ? Argl ! J'ai fait du voilier une fois dans ma vie (inutile de te dire que je ne sais plus de quel type de voilier il s'agissait - un voilier de 12 mètres, c'est tout ce dont je me souviens). J'ai cru mourir, j'ai vomi durant toute la journée de "promenade", j'avais beau regarder l'horizon, comme on me le disait, ce fut une journée horrible pour mon estomac. Et il faisait beau, l'océan était peinard, j'imagine la même sortie un jour moins calme... (!) Bref ch'uis content sur la terre ferme ... dans le bistrot du port, très bon exemple ».
Si vous avez quelques minutes (elles ne seront pas perdues, croyez moi) allez donc faire une petite balade sur son site et lui passer un petit bonjour de ma part (surtout ne lui parlez pas du grand large, ne le faites pas souffrir inutilement) : TRUB

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